Optimisation fiscale via les contrats d’assurance-vie : Stratégies efficaces pour 2024
Dans l’univers complexe de l’épargne en France, les contrats d’assurance-vie occupent une place de choix, offrant aux épargnants des opportunités uniques d’optimisation fiscale. La gestion stratégique de ces contrats peut s’avérer cruciale pour maximiser les avantages fiscaux. Cet article explore des stratégies éprouvées pour tirer le meilleur parti de vos contrats d’assurance-vie en 2024, en se focalisant sur la diversification des contrats et l’exploitation judicieuse de l’antériorité fiscale.
La diversification des contrats : Une porte ouverte sur la flexibilité fiscale
L’avantage principal de détenir plusieurs contrats d’assurance-vie réside dans la capacité à choisir, au moment du retrait, le contrat le plus favorable d’un point de vue fiscal.
Cette approche stratégique permet notamment :
- De minimiser l’assiette taxable : en ciblant un retrait sur un contrat avec une faible proportion d’intérêts, l’épargnant peut réduire significativement sa base imposable et, par conséquent, son revenu fiscal de référence.
- D’opérer une sélection ciblée pour les rachats : cette méthode offre la possibilité de réaliser des rachats sur des supports spécifiques (comme certaines unités de compte), optimisant ainsi la gestion fiscale des retraits.
- D’optimiser des compartiments taxés et exonérés : en privilégiant les rachats sur des sections imposables et en préservant les sections exonérées (primes versées avant le 13 octobre 1998), l’épargnant peut bénéficier d’une gestion fiscale avantageuse.
L’impact du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) sur l’antériorité du contrat
Avec l’introduction du PFU en 2018, les règles du jeu ont changé. Bien que les contrats de plus de 8 ans bénéficient d’un taux réduit de 7,5 % (dans la limite de 150 000 € de primes versées), le PFU applique un taux de 12,8 % dès la première année. Cette nouvelle donne rend l’avantage de l’antériorité moins systématique, mais il demeure pertinent dans certaines situations.
Doit-on verser sur un nouveau contrat après 70 ans ?
Si le cadre fiscal avant 70 ans est souvent cité pour son abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, les versements post-70 ans ont eux aussi leur charme. En effet, les sommes versées après 70 ans bénéficient d’un abattement global de 30 500 euros (tous bénéficiaires confondus et non par bénéficiaire), qui s’applique sur la prime versée et non sur les plus-values. Ce montant s’ajoute aux abattements de droits de succession habituels. Les intérêts ou plus-values générés par ces primes sont, quant à eux, totalement exonérés de droits de succession, ce qui peut représenter une opportunité de transmission avantageuse.
Quand privilégier l’alimentation d’anciens contrats ?
Malgré la tendance à privilégier l’ouverture de nouveaux contrats pour bénéficier de conditions fiscales optimales, certaines situations spécifiques justifient l’alimentation d’anciens contrats :
- Petits contrats avec antériorité fiscale : alimenter un contrat ancien (plus de 8 ans) de faible montant peut permettre de bénéficier d’un taux d’imposition réduit à 7,5 %.
- Petits versements : pour des apports réguliers de faible montant, l’ouverture de nouveaux contrats n’offre pas nécessairement un avantage significatif.
- Contrats en perte : en cas de performance négative, alimenter un contrat existant peut être judicieux puisque la perte n’est pas transférable à d’autres contrats ou déductible des autres revenus.
Conclusion
La gestion des contrats d’assurance-vie en France offre une palette de stratégies pour l’optimisation fiscale. En 2024, s’armer d’une approche flexible et informée reste la clé pour maximiser les avantages fiscaux de ces instruments financiers. Que ce soit par la diversification des contrats ou par l’exploitation intelligente de l’antériorité fiscale, les épargnants disposent de multiples leviers pour optimiser leur épargne dans un cadre fiscal avantageux.
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G&B Conseil et Gestion de Patrimoine en Vendée, à Saint Gilles Croix de Vie et aux Sables d’Olonne.